Congrès Wallonie
2030 :
Vers un contrat
sociétal pour la
Wallonie dans un
cadre de
régionalisation
renouvelé
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Objectifs
Palais des Congrès de
Namur, vendredi 25 mars 2011
Programme
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1. Contexte et
objectifs du congrès Wallonie 2030
En novembre
2004, un cercle de réflexion de trente
personnalités
provenant d'horizons différents s'est constitué,
à l'initiative de l'Institut Destrée, avec pour
objet de réfléchir aux moyens de lever les
obstacles qui continuent à affecter le
développement en Wallonie. Ce Collège régional
de Prospective a tenu une vingtaine de
séminaires et organisé deux colloques permettant
de dialoguer avec plus de deux cents acteurs et
décideurs autour d'un modèle d'analyse qu'il
s'est construit.
En avril
2010, le Collège a décidé d'ouvrir une nouvelle
phase à ses réflexions. Cette étape, intitulée
Wallonie 2030 : anticiper les bifurcations
stratégiques et choisir les comportements
positifs, a consisté à décrire une série de
domaines choisis, étudiés dans des fabriques de
prospective et pilotés par des membres du
Collège, à construire la trajectoire passée et
future de chaque domaine et à en tirer des
pistes de stratégies pour la société wallonne.
Le résultat transversal de ces travaux fait
apparaître la nécessité d’ouvrir un partenariat
stratégique régional à partir de la société
civile, des entreprises et des administrations
afin de préparer un dialogue avec les forces
politiques wallonnes et de préparer les pistes
d’un contrat sociétal pour la Wallonie dans un
cadre renouvelé.
De nombreux
acteurs et décideurs économiques, sociaux,
culturels et politiques sont en effet convaincus
de la nécessité de construire un avenir
collectif qui soit profondément différent de
celui d’aujourd’hui et qui, impliquant toutes et
tous, sera seul capable d’induire une dynamique
de changement et de porter les mutations
et transitions institutionnelle, économique,
écologique, énergétique, technologique, sociale
et culturelle en Wallonie.
Le congrès,
qui se déroulera le 25 mars 2011 à Namur,
s’organisera en deux temps. Le premier
consistera en une discussion, dans les neuf
fabriques de prospective, des résultats de
l’analyse des différents domaines étudiés à
l’horizon 2030. Le deuxième temps sera consacré
à trois tables rondes qui aborderont les trois
chantiers prioritaires que le Collège régional
de Prospective a identifiés afin de construire
les bases d’un contrat sociétal pour la
Wallonie : le nouveau rapport au territoire ;
l’implication, l’autonomisation et la
citoyenneté ; ainsi que la prise en charge des
responsabilités collectives.
2. Thématiques
des tables rondes
2.1.
L'établissement d'un nouveau rapport au
territoire
Longtemps, les acteurs et
décideurs wallons ont vu dans les logiques et
les territoires infrarégionaux des concurrences
à l’identification de la Wallonie dans sa
totalité et les ont perçues comme autant de
baronnies. Le nouveau contrat sociétal
implique un nouveau rapport au territoire que la
Commission européenne a bien perçu à l’égard des
régions et des collectivités territoriales.
C’est la question de la gouvernance multiniveaux
et donc surtout de la reconnaissance des
territoires infrarégionaux qui sont en premières
lignes pour répondre aux impacts et pour
traverser les mutations. Ce sont eux qui
contribuent directement à la capacité de la
Wallonie tout entière à vivre et à se développer
en surmontant les chocs, ce qu’on appelle la
résilience des territoires. Comment
faire en sorte que l’intervention publique se
transforme en une action coordonnée d’appui à
des initiatives qui se prennent aux niveaux tant
local que supralocal et génèrent de la
créativité ? Comment élargir le périmètre de la
vie sociale, y favoriser l’innovation tout en
améliorant la cohérence et la cohésion de
l’ensemble wallon ? Comment assumer
explicitement la territorialité des politiques ?
Comment organiser, dans une logique de
coopération, les relations et les compétences
entre les différents paliers de gouvernement et
de gouvernance ? Comment créer à ces niveaux un
climat favorable entre l’ensemble des acteurs
wallons, et en particulier y favoriser
l’activité économique et la solidarité sociale ?
2.2.
L’implication, l’autonomisation (empowerment
[2]
), et la
citoyenneté
Faire en
sorte que la Wallonie trouve une capacité
d’action sur une partie majeure des composantes
de son destin par un renforcement de l’autonomie
de ses institutions, qui ne doit se concevoir
sans empowerment de l’ensemble de ses
habitants, dans un cadre d’implication solidaire
de tous les acteurs et de la mise en œuvre d’une
citoyenneté responsable. C’est l’ensemble de la
région qu’il s’agit de mettre en mouvement à
partir d’une potentialisation des ressources que
chacun peut mobiliser au profit d’un
développement qui puisse bénéficier à toutes et
tous. Cet objectif implique le
développement d’une contractualisation pour
prendre en compte la différenciation des
situations, notamment pour leur insuffler des
dynamiques de transition spécifiques. Comment
dès lors formuler clairement un projet porteur
de l’intérêt général et d’un bien commun qui ne
soit pas uniquement la somme des intérêts
individuels ou locaux, pilotés uniquement par
des réponses techniques ? Quels espaces, quel
encadrement, quels outils d’insertion de chacun
dans la société et son projet ? Comment adapter
les ressources financières aux enjeux traités et
rendre les politiques publiques efficaces ?
Comment se donner nous-mêmes des critères
d’efficacité plutôt que de laisser à d’autres le
soin de le faire ?
2.3.
La prise en charge des responsabilités et
solidarités collectives
Alternative au sauve-qui-peut
individuel,
la prise en charge partenariale et
contractuelle des responsabilités collectives
face aux transitions institutionnelle,
économique, écologique, énergétique,
technologique, sociale et culturelle est la voie
que préconise le Collège régional de Prospective
de Wallonie. Quelles sont les conditions pour
les acteurs de la mise en place d’un partenariat
stratégique régional ou d’un conseil de
développement wallon qui puisse élaborer dans la
confiance et le respect de chacun des acteurs un
nouveau contrat sociétal wallon à l’horizon de
2030 ? Comment faire en sorte qu’il se pérennise
au delà d’une éventuelle déclaration de
politique régionale complémentaire d’une
législature à l’autre ? Comment construire cette
nouvelle responsabilité collective qui rassemble
le gouvernement, les entreprises et l’ensemble
des institutions et acteurs de la société
civile ? Quels peuvent en être les noyaux durs ?
Comment reconfigurer les relations entre
matières interdépendantes mais trop cloisonnées
comme l’enseignement, la recherche, l’emploi et
le développement économique ? Comment créer une
densité d’interactions entre les institutions,
se doublant d’une densité de l’interaction entre
les générations ? Comment développer des
coopérations fortes avec les régions qui nous
entourent et participer ainsi à la dynamique
européenne ?
Programme
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Michel Bodson, Bernard Caprasse,
Hans-Günther Clev, Marcel Crahay, Benoît
Derenne, Philippe Destatte, Jean-Louis
Dethier, Bernard Fierens, Jacques Germay,
Michel Goffin, Pierre Gustin, Yves
Hanin, Florence Hennart, Dominique jordan pas cher
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Hicguet, Marc Installé, André Lambert,
Fabienne Leloup, Pierre-Jean Lorens,
Dominique Loroy, Luc Maréchal, Philippe
Maystadt, Michel Molitor, Bernadette
Mérenne, Basilio Napoli, Martin
Niedermayer, Charles-Ferdinand Nothomb,
Bernard Paque, Vincent Reuter,
Marie-Hélène Ska, Michaël Van Cutsem,
auxquels il faut ajouter plusieurs
experts attachés au Collège. Toutes ces
personnalités interviennent à titre
purement personnel et n’engagent donc
pas leurs entreprises ou institutions.
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