À l’heure de la prise en charge de
compétences importantes et de l'entrée
dans un nouveau cadre budgétaire plus
étriqué, les prochains gouvernements
wallons seront amenés à prendre des
décisions qui vont être déterminantes
pour répondre aux besoins et aux
aspirations de nos concitoyens. Il
s’agit en effet de faire des choix
importants, difficiles, qui impliquent
une meilleure organisation du pouvoir
régional et une prise de responsabilité
plus grande des institutions wallonnes
et qui engagent l’ensemble des Wallonnes
et des Wallons à court, moyen et long
termes. A cet effet, les membres du
Collège régional de Prospective de
Wallonie se réfèrent avant tout à
l’appel qu’ils ont lancé le 2 mars 2011
en vue de la rédaction et de l’adoption
d’un Pacte sociétal wallon (3). Ils y
rappelaient que ces choix devraient
faire l’objet de débats transparents et
de controverses réelles pour construire
un consensus porteur d'orientations et
de mesures structurantes, partagées par
le plus grand nombre. Ce consensus
devrait s’appuyer sur des valeurs fortes
pour dégager des équilibres nouveaux,
mieux adaptés aux enjeux auxquels la
Wallonie devra faire face dans le monde
d'aujourd'hui et de demain.
À quelques semaines des élections
régionales, les membres du Collège
régional de Prospective de Wallonie
voudraient alimenter le dialogue
nécessaire entre les citoyens et les
candidats en insistant sur le défi que
présente cette nouvelle phase de la
régionalisation, mais aussi sur les
risques qu’une prise en compte
insuffisante de ses enjeux pourrait
entraîner.
Le Collège régional de Prospective de
Wallonie est bien conscient du débat
d’idées actuellement en cours en Région
wallonne et notamment de la proposition,
indépendante de celle-ci et intitulée «
Pacte pour la Wallonie », avancée par le
Groupe Zénobe 2, telle que présentée par
le philosophe Edouard Delruelle ce 21
février 2014 (4). Le Collège se réjouit
d’une grande convergence de vues,
implicite et explicite, entre ce
document et le présent appel et espère
que ce dernier en augmentera la
pertinence.
2. Huit raisons primordiales de
refonder le projet régional wallon
Au delà d’une future mise à jour d’un
plan prioritaire wallon du type "Plan
Marshall pour la Wallonie", il s’agirait
aujourd’hui de refonder le projet
régional wallon pour huit raisons
primordiales :
- l’importance des changements dans les
compétences et les moyens dont disposera
la Région wallonne ainsi que dans la
perspective d’une « responsabilisation »
progressive de la Région, traduite par
l’engagement de la société wallonne de
prendre en charge les dépenses qui lui
incombent, à partir de 2024 – à peine
dix ans ! – avec la suppression
progressive de la dotation de transition
;
- les défis auxquels nous sommes
confrontés suite à la globalisation
économique et financière, à la plus
grande mobilité internationale des
capitaux et des populations, à la
nouvelle localisation des activités
économiques dans le monde et aux lacunes
de la construction européenne ;
- l’incapacité de réduire les écarts
entre les citoyens dans l’accès à
l’emploi de qualité, à la santé, au
logement et aux autres droits sociaux
fondamentaux, alors que les compétences
que la Région wallonne détient dans ces
domaines vont être élargies ;
- la crise structurelle que connaissent
l'enseignement fondamental et
l'enseignement secondaire ainsi que le
sous-financement de l'enseignement
supérieur, au cœur pourtant de la
société de la connaissance ;
- la difficulté récurrente de construire
une politique culturelle fédérative avec
tous les acteurs du territoire wallon,
de manière à contribuer à la
reconnaissance et à l’exercice des
droits culturels ainsi que la
Déclaration de Fribourg le préconise
(5);
- les exigences de transformation des
modèles de production et de consommation
en vue de les rendre plus durables, en
particulier plus économes en énergie et
en matières premières, ce qui oblige à
construire des chemins de transition qui
soient efficaces et cohérents ;
- la nécessité de bâtir une solidarité
wallonne forte prenant appui sur la
diversité des acteurs, des citoyens, des
entreprises et des territoires
constituant la Wallonie ;
- le soutien des efforts inlassables
d'amélioration de la gestion publique et
de la gouvernance, tant dans leurs
processus politiques et délibératifs que
sous l'angle des procédures
administratives.
Face à ces enjeux cruciaux et multiples,
la Wallonie – c'est-à-dire l'ensemble
des acteurs et des citoyennes et
citoyens wallons – devra générer les
innovations indispensables pour réussir
la transformation sociétale sans
laquelle elle ne pourrait ni retrouver
la prospérité, ni s’intégrer comme
région dynamique dans l'Union
européenne.
3. Les innovations pour réussir
l'indispensable transformation sociétale
3.1. Une approche globale, flexible et
transversale, qui renvoie aux finalités
Ces enjeux, en particulier l’importance
et la nature des compétences
transférées, sont tels qu’il est
nécessaire de se poser les questions de
manière globale et d'examiner les
interactions entre les politiques. Les
transferts sont suffisamment importants
pour que soient remis en question les
équilibres dans les investissements
collectifs. Il s'agit d’abord de
réinterroger les finalités et les modes
d'organisations des matières transférées
au vu du contexte et des priorités
régionales. D'une part, il faudrait se
demander en quoi ces finalités sont
pertinentes aujourd’hui et le seront
demain, si elles prennent bien en compte
les situations spécifiques, les réalités
territoriales. D'autre part, il faudrait
se demander si les modes de gouvernance
et de gestion qui leur sont appliqués
sont adéquats : déconcentration,
décentralisation, contractualisation,
implication, pilotage régional et suivi
de la mise en œuvre, contrôle,
évaluation, etc. Il s'agirait encore de
vérifier la cohérence des politiques qui
seront menées au moyen des compétences
transférées par rapport aux politiques
régionales voisines. Ces questions
interrogent l’articulation, la synergie
entre politiques, et peut aller jusqu’à
mettre en cause le maintien de certaines
politiques. Il s'agirait aussi
d'utiliser davantage la logique du
programme, qui oblige à se reposer la
question de la pertinence et de
l’efficacité de manière régulière – la
fréquence devant être adaptée au niveau
d’incertitude – et à évaluer les
résultats. La gestion par programme
permettrait aussi de réaliser des
expérimentations, de phaser et, le cas
échéant, de limiter dans le temps
l’intervention publique, par exemple à
partir du moment où l’activité est
auto-porteuse (ex. : programme de
soutien aux énergies renouvelables) ou
de calibrer cette intervention en
fonction d'objectifs d'efficience (ex. :
soutien aux divers modes de transport en
commun). Il s'agirait également d'être
attentif à la crédibilité de l’action
publique et à la confiance qu’il est
indispensable de donner aux acteurs et
donc de trouver le bon équilibre entre
la rapidité et la stabilité de la
décision : il ne faut pas augmenter
l’incertitude mais, au contraire,
chercher à la circonscrire. Il s'agirait
enfin de ne plus penser une politique
sans y inclure les dimensions financière
et fiscale (ex. : ne pas chercher à
augmenter la densité des centres urbains
tout en maintenant une taxation
immobilière qui incite au contraire).
3.2. Une approche impliquante,
participative, favorisant
l'appropriation
Le futur projet de développement
régional ne peut être construit par un
seul groupe d’experts membres d’une
quelconque majorité politique. Il
devrait être porté collectivement en vue
d'être approprié par les entreprises,
les travailleurs, les associations, les
administrations aux différents niveaux
de gouvernance, les académiques, les
acteurs de terrains, les citoyennes et
les citoyens, les jeunes, les retraités,
etc. Ce sont, toutefois et avant tout,
les élus régionaux qui doivent être au
cœur de la construction des politiques
qui seront menées en Wallonie. A cet
effet, il conviendrait que le Parlement
wallon prenne les initiatives
nécessaires pour rénover les processus
d'élaboration des politiques wallonnes
et légifère afin d’introduire des
mécanismes efficaces et transparents
d'implication directe des acteurs et des
citoyens au niveau régional et aux
niveaux provinciaux, communaux et
supra-communaux. Le Parlement wallon
devrait devenir une véritable force
d'anticipation des enjeux et de
proposition dans la définition ainsi que
dans l'organisation de la mise en œuvre
du projet de développement régional et
contribuer à l'obtention de consensus
globaux sur les sujets d'une ampleur ou
d'une difficulté telles que les
gouvernements peinent à les traiter (on
pense par exemple à la nécessaire
rationalisation des réseaux scolaires).
Le Parlement devrait aussi exercer
réellement ses fonctions d'évaluation et
de contrôle de l’exécutif.
Parallèlement, il conviendrait également
d'améliorer l'effectivité de la
participation citoyenne et de revoir en
conséquence l'organisation des
mécanismes actuels de consultation. En
effet, ceux-ci sont fondés sur des
secteurs ou thématiques bien définis qui
rendent difficile le travail de
convergence vers une vision systémique
et intégratrice du bien commun pour
construire le projet de développement
régional. L’idéal serait de disposer
d'un seul et unique organe de
consultation chargé de remettre des avis
sur l’ensemble des politiques régionales
dans une véritable approche holistique
de développement durable et soutenable.
Œuvrer à la réalisation de cet idéal
nécessite une évaluation des dispositifs
existants dans le sens soit d'une
pérennisation soit d'une transformation.
Cette évaluation témoigne aussi de
l'importance d'engager une réflexion sur
l'intégration de nouveaux modes de
consultation et de participation
citoyennes au sein de la gouvernance
wallonne.
Enfin, l'implication de l’Administration
régionale devrait être accrue afin de
mieux éclairer le gouvernement dans son
action. Il s’agirait, au delà de la
dynamique des plans opérationnels et des
contrats d’objectifs lancée au cours de
cette législature, de responsabiliser
les agents de l’Administration dans un
projet de développement de la Wallonie
qu'ils auraient co-construit et qu'ils
contribueraient à mettre en œuvre. Il
conviendrait de créer une nouvelle
dynamique organisationnelle basée sur
l’utilité sociétale de l’Administration
liée à son expertise technique, à ses
capacités de gestion et aux résultats
qu’elle obtient.
4. Quelques recommandations pour
l’élaboration, la mise en œuvre et le
suivi d'un plan intégré de développement
régional
4.1. La construction d’un plan intégré
de développement régional
Le futur projet de développement
régional devrait être transversal,
sectoriel et opérationnel ; il devrait
intégrer notamment la vision
territoriale de l’espace régional (le
SDER), le développement économique et
social de la Wallonie (le Plan Marshall
dans ses différentes versions) et la
Stratégie régionale de Développement
durable.
Autrement dit, compte tenu des effets de
la nouvelle réforme de l’Etat et de la
révision du mécanisme de financement des
Régions, les futures déclarations de
politique régionale devraient aller au
delà d'une liste des actions que la
majorité entend mener au cours de la
législature et se référer explicitement
à ce plan intégré qui devrait leur
servir de trame.
Ce plan intégré pourrait être élaboré en
trois phases de la manière suivante :
- au départ d’un diagnostic actualisé et
partagé sur l’état de la Wallonie et sur
ses trajectoires potentielles, il
conviendrait, tout d’abord, d'identifier
collectivement les ENJEUX de moyen et de
long termes, c’est-à-dire les
problématiques qu’il conviendrait de
prendre en compte pour définir la
stratégie de développement régional ;
- il conviendrait ensuite de définir les
OBJECTIFS à moyen et à long termes à
atteindre pour concrétiser la vision
d’avenir de la Wallonie ;
- enfin, les axes stratégiques et le
plan des ACTIONS à mener pour atteindre
les objectifs fixés seraient établis
ainsi que les CRITERES d’évaluation
quantitatifs et qualitatifs permettant
de mesurer si les objectifs ont été
atteints ou non.
Les deux premières phases seraient
réalisées sous l'égide du Parlement qui
ouvrirait, pendant quelques semaines, un
débat régional impliquant tous les
acteurs et ouvert aux citoyennes et
citoyens. Au terme de ce débat, le
gouvernement présenterait le plan de
développement régional intégré,
transversal et opérationnel. Celui-ci
serait soumis à l’avis de l'organe de
consultation transversal puis débattu,
éventuellement amendé et ensuite
approuvé par le Parlement.
Le plan de développement régional serait
accompagné de la présentation d’un
budget pluriannuel qui expliquerait,
pour l’ensemble de la législature, les
modes de financement des politiques
régionales et l’affectation des moyens
budgétaires à ces politiques, tout en
respectant les obligations régionales
dans le cadre de la trajectoire
budgétaire définie dans le programme de
stabilité de la Belgique. La structure
actuelle du budget régional en divisions
organiques, programmes et allocations de
base, serait revue afin d’être
pluriannuelle et comprise par tous .
Chaque année, ce budget pluriannuel
serait actualisé en fonction des
derniers paramètres économiques définis
par le Bureau fédéral du Plan et des
éventuels efforts d’assainissement à
faire pour respecter la trajectoire
budgétaire négociée entre le Fédéral et
les entités fédérées.
4.2. La mise en œuvre et l'évaluation du
projet de développement régional
Les décisions prises par le Gouvernement
wallon, dans le cadre de la mise en
œuvre du projet de développement
régional, devraient être examinées à la
lumière des principes du développement
durable, tels qu’ils sont reflétés et
suivis par les nouveaux indicateurs dont
s’est dotée la Région wallonne. Chaque
note, présentée et débattue au sein du
gouvernement, serait également
accompagnée d’une analyse d’impact
opérationnel et financier.
Une fois par an, l’Administration
régionale présenterait au Parlement
wallon une évaluation des résultats et
des impacts des actions entreprises
l’année précédente par rapport aux
objectifs définis dans le plan de
développement régional. Ces rapports
seraient diffusés et rendus accessibles
sur le site internet du Parlement
wallon. Après avoir entendu
l’Administration régionale, le Parlement
wallon inviterait le ministre-président,
au cours d’une séance plénière
spécialement réservée à cet effet, à
venir, lui aussi, présenter son
évaluation des actions entreprises par
son gouvernement et à expliquer les
éventuelles adaptations à apporter au
plan d’actions inscrit dans le projet de
développement et au budget pluriannuel
défini en début de législature.
5. Un appel au débat, au positionnement,
au mouvement
En 2014 en Wallonie, il devrait être
inutile de plaider la gravité et
l'urgence des situations, l'acuité des
circonstances, la crucialité des choix
futurs, la difficulté des trajectoires à
venir, qui appellent au rassemblement et
à la cohésion. Aujourd'hui, la Wallonie
n'a pas besoin d'hommes, de femmes ou de
partis providentiels mais d'innovation,
de citoyenneté et d'ouverture
démocratique.
En lançant cet appel, les membres du
Collège régional de Prospective de
Wallonie sont mus par l'ambition de
contribuer, tant par la diversité de
leurs expériences que par les
enseignements qu'ils en tirent pour
l'avenir, à un dialogue sociétal
stratégique dont la Wallonie a un urgent
besoin. Citoyens parmi les citoyens,
ayant à cœur d'apporter leur pierre à
l'édification d'une région prospère et
rayonnante, ils adressent modestement
cet appel à leurs concitoyens mais aussi
aux entreprises, institutions et
organisations en vue de les amener à
prendre position dans ce débat, à
s'engager et à donner une nouvelle
impulsion au mouvement de la Wallonie.
Bruno Antoine,
Laurent Bosquillon, Bernard Caprasse,
Luc Chefneux, Philippe Destatte,
Jean-Louis Dethier, Bernard Fierens
Gevaert,
Michel Goffin, Pierre Gustin, Yves
Hanin, Dominique Hicguet, Dominique
Loroy, Pierre-Yves Maniquet, Philippe
Maystadt, Bernadette Mérenne, Michel
Molitor, Basilio Napoli, Filippo Sanna,
Philippe Toint, Michaël Van Cutsem
Toutes ces personnalités interviennent à
titre purement personnel et n’engagent
donc pas les entreprises, institutions
ou organisations auxquelles ils
appartiennent ou ont appartenu.
(1)
Le
Collège régional de Prospective, créé en
novembre 2004 à l’initiative de
l’Institut Destrée, se veut à la fois un
cercle de débats et un lieu
d’apprentissage collectif. Il comporte
une trentaine de membres qui émanent des
différentes sphères de la société
(entreprises, sphère publique et société
civile). Depuis sa création, le Collège
régional de Prospective s’est attelé à
un travail prospectif relatif à la
manière de lever les obstacles au
développement de la Wallonie,
particulièrement dans le domaine des
valeurs collectives. À partir d’un
modèle de pilotage de la culture
(valeurs, croyances, perceptions,
ressentis et comportements de la
population), et de l’analyse du cycle du
changement, il a identifié une série de
comportements concrets, déficients et
majeurs qui caractérisent le
mal-développement wallon et a décidé de
focaliser sa réflexion et son action sur
cinq chantiers : 1. l’insuffisance
généralisée de culture du risque et du
changement, 2. l’absence de
responsabilisation des acteurs et de
clarification de leurs objectifs, 3. les
immobilités physiques et mentales face
aux multiples évolutions de la société,
4. l’affaissement de la norme, de la
déontologie et de l’éthique, 5. les
réflexes d’attachement aux piliers,
entrainant des coûts exorbitants.
http://www.college-prospective-wallonie.org
(2) Wallonie 2030, Quelles seraient les
bases d'un contrat social pour une
Wallonie renouvelée, Rapport général du
congrès du 25 mars 2011.
http://www.college-prospective-wallonie.org/Documents/Philippe-Destatte_Wallonie2030_Rapport-General_2011-03-25_Final_ter.pdf
(3) Appel pour un contrat sociétal
wallon, Namur, 2 mars 2011 :
http://www.college-prospective-wallonie.org/Appel_Contrat-societal.htm.
(4) Edouard DELRUELLE coord.,
Un
Pacte pour la Wallonie. Le redressement
socio-économique de la Wallonie :
l’affaire des citoyens,
http://edouard-delruelle.be/wp-content/uploads/2014/02/Un-pacte-pour-la-Wallonie.pdf
(5)
Edouard DELRUELLE coord.,
Un
Pacte pour la Wallonie. Le redressement
socio-économique de la Wallonie :
l’affaire des citoyens,
http://edouard-delruelle.be/wp-content/uploads/2014/02/Un-pacte-pour-la-Wallonie.pdf
(6)
Les dépenses pourraient être organisées
selon une logique des projets annuels
qui présentent, pour chaque axe
stratégique, les actions à mener, les
crédits budgétaires alloués et les
critères d’évaluation destinés à mesurer
l’efficience de l’utilisation des
crédits budgétaires disponibles. En ce
qui concerne les prévisions de recettes,
elles seraient présentées sous la forme
des différents mécanismes de financement
existants : dotations octroyées par le
Fédéral dans le cadre du financement des
Régions, fiscalité régionale, fiscalité
additionnelle à l’impôt des personnes
physiques et recours à l’emprunt. Cette
partie du budget comprendrait par
ailleurs un relevé de toutes les
décisions politiques ayant un impact à
la hausse ou à la baisse sur les
recettes régionales et leur impact sur
les finances régionales en termes de
recettes nouvelles ou de diminutions de
recettes.
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